CE QUE LES LIBÉRAUX NE PEUVENT OU NE VEULENT PAS
VOUS DIRE AU SUJET DU PROGRAMME DE CONTRÔLE
DES ARMES À FEU QUI A COÛTÉ DEUX MILLIARDS DE DOLLARS

Garry Breitkreuz, député, porte-parole du
Parti conservateur en matière d’armes à feu – 8 août 2005

Au cours de mes recherches pour savoir la vérité sur le gaspillage et l’incompétence qui ont caractérisé la gestion par le gouvernement du dossier des armes à feu, j’ai envoyé plus de 500 demandes en vertu de la Loi sur l’accès à l’information au cours des cinq dernières années. Le rapport de décembre 2002 du vérificateur général a révélé que le gouvernement avait gardé le Parlement dans l’ignorance au sujet du coût du programme de contrôle des armes à feu, mais il y a bien plus encore. Voici ma liste préliminaire de tout ce que le gouvernement libéral ne peut ou ne veut pas dire aux Canadiens après avoir consacré 2 milliards de dollars de fonds publics à l’inefficace registre des armes à feu.

FAITS DONT LES LIBÉRAUX NE VEULENT PAS VOUS INFORMER

  • Les coûts de mise en œuvre du programme de contrôle des armes à feu;
• Les coûts d’observation de ce programme;
• Les répercussions du programme sur l’économie et les emplois;
• Les résultats des analyses coûts-avantages du programme;
• Les avantages de la possession d’une arme à feu;
• Le coût global de la mise en œuvre complète du programme de contrôle des armes à feu;
• Le nombre total d’employés qui travaillent au sein du programme ou à sa réalisation aux divers paliers de gouvernement (plus de 1 800 au 12 avril 2001);
• Ce qu’il en coûtera chaque année pour administrer le programme lorsqu’il sera en place;
• D’après les registres sur les importations et les exportations tenus par Statistique Canada et les estimations antérieures du gouvernement libéral, 10 millions d’armes n’ont pas encore été enregistrées;
• Le nombre d’infractions au Code criminel par agent de police ont plus que doublé depuis 1962;
• Les crimes violents ont plus que quadruplé au cours des 40 dernières années;
• En 2003, le taux de criminalité dans les trois provinces des Prairies était de 66 % plus élevé que dans les quatre États américains au sud de la frontière;
• Les 6,9 millions de certificats d’enregistrement émis ne portent pas le nom du propriétaire de l’arme;
• Les 5 millions d’armes inscrites au registre doivent encore être « vérifiées » conformément aux exigences des services de police;
• Il y a plus de 3 millions de cases laissées vides ou portant la mention « ne sait pas » sur les certificats émis, et presque trois quarts de million d’armes ont été enregistrées sans consigner le numéro de série;
• Plus de 375 000 armes à feu apportées au Canada par des visiteurs étrangers n’ont jamais été inscrites dans le registre ou repérées pour déterminer si elles ont quitté le Canada;
• Les raisons pour lesquelles on peut apporter des armes sur un champ de tir mais pas à une exposition d’armes à feu;
• Les raisons pour lesquelles les armes légales importées au Canada devront bientôt porter un numéro de série spécial des Nations Unies, soi-disant pour mettre fin à la contrebande d’armes en Afrique;
• Pourquoi, en dépit du fait que le nombre de crimes horribles commis à l’aide d’une arme à feu est en baisse, le nombre de victimes blessées subissant des blessures plus graves augmente;
• Pourquoi 70 ans d’enregistrement des armes de poing légales n’a pas permis de retirer ces armes des mains des criminels.

FAITS DONT LES LIBÉRAUX NE PEUVENT PAS VOUS INFORMER

  • Les adresses des 176 000 criminels condamnés qui sont frappés d’une interdiction de possession d’armes à feu;
• Les adresses de 37 000 individus violents visés par une injonction restrictive;
• Les adresses de 15 500 personnes qui se sont vu refuser un permis d’armes à feu ou dont le permis a été révoqué;
• Les adresses de plus de 120 000 nouveaux propriétaires d’armes à feu qui détiennent un permis;
• Les adresses de 315 000 propriétaires d’une arme de poing enregistrée antérieurement;
• L’emplacement de plus de 600 000 armes de poing enregistrées antérieurement;
• Les endroits où sont entreposées les 7 millions d’armes à feu enregistrées;
• Le nombre de recherches d’armes à feu ayant permis aux services de police de trouver des voleurs et des tireurs;
• Le nombre de voleurs et de tireurs condamnés par suite de l’émission d’un affidavit;
• Le nombre de crimes élucidés à l’aide de l’ancien registre des armes à feu vieux de 70 ans.

Le refus du gouvernement de dire aux Canadiens combien de vies auraient pu être sauvées et quelles améliorations importantes auraient pu être apportées à la sécurité publique avec les 2 milliards de dollars consacrés par les libéraux à l’inefficace programme de contrôle des armes à feu pendant 10 ans constitue l’opération de camouflage la plus gigantesque qui soit. Il aurait pu, par exemple, créer quelque 28 nouveaux postes d’agents de police et de garde-frontière, d’autres maisons d’hébergement pour femmes et de nouveaux programmes de prévention du suicide, accroître le nombre de scientifiques chargés de traiter l’arriéré dans l’analyse des empreintes génétiques, chasser les faux réfugiés du pays ou encore garder sous les barreaux un nombre plus grand de délinquants violents, comme il se doit. Malheureusement, les libéraux paraissent déterminés à affecter un million de dollars supplémentaire à ces programmes inacceptables de sécurité publique. N’y a t il pas un point où le gaspillage éhonté de fonds publics devient un crime?

Garry Breitkreuz, député de Yorkton-Melville (Saskatchewan),
est le porte-parole adjoint de l’opposition officielle en matière de justice.
Renseignements : www.garrybreitkreuz.com