LES LIBÉRAUX TENTENT DE PROPAGER AU MONDE ENTIER
LEUR FOLIE DU CONTRÔLE DES ARMES À FEU

Garry Breitkreuz, député et porte parole conservateur en matière d’armes à feu – 28 juin 2005

Non contents d’avoir claqué deux milliards de dollars dans le fiasco du registre des armes à feu au pays, les libéraux ne seront pas satisfaits tant qu’ils n’auront pas propagé au monde entier leur folie du contrôle des armes à feu.

En novembre 1997, la vision du gouvernement libéral était bien structurée quant à ses efforts internationaux visant le contrôle des armes à feu. Alors qu’il se trouvait à Washington pour signer un accord avec l’Organisation des États américains; le vice premier ministre et solliciteur général, M. Herb Gray, a déclaré : « Cela pourrait être le départ d'un mouvement mondial vers le développement d'un mécanisme servant à interdire les armes à feu dans le monde, comme dans le cas de notre initiative concernant les mines terrestres. »

Non seulement les efforts que déploient les libéraux sur la scène internationale reposent sur l’échec financier et fonctionnel de leur programme d’enregistrement des armes à feu au Canada, mais, comme ici, ils sont dirigés presque uniquement vers les armes détenues légalement par des citoyens respectueux des lois. Les libéraux refusent de prendre des mesures raisonnables pour contrôler l’usage criminel des armes à feu comme, par exemple, embaucher plus de policiers, renforcer la sécurité à la frontière et garder les criminels violents sous les verrous ou en liberté surveillée après leur libération. Ils préfèrent adopter des politiques qui visent des cibles plus faciles comme les pacifiques propriétaires d’armes à feu.

En plus d’une vision floue et d’un modèle de contrôle des armes à feu voué à l’échec, les libéraux persistent à garder le Parlement et la population dans l’ignorance quant à leur programme anti légal de contrôle des armes à feu. Malgré nos demandes de renseignements en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, nous n’avons pas réussi à obtenir des informations sur les activités internationales du gouvernement libéral dans ce domaine. En effet, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international tenait ses activités secrètes en 2003, puisqu’il nous a demandé des frais de recherche exorbitants de 4 760 $ pour obtenir ces renseignements. Pendant ce temps, un rapport sur le programme canadien de contrôle des armes à feu indiquait que ce Ministère était un important partenaire de la mise en application de la Loi sur les armes à feu présentée par les libéraux. Ce rapport signalait par ailleurs au Parlement que les « coûts directs et indirects » annuels de cet important partenaire étaient de ZÉRO dollar.

À la suite de l’échec du Commissaire à l’information d’obtenir des renseignements de ce Ministère, j’ai présenté une question écrite à la Chambre des communes. On m’a répondu le 17 juin 2005. Au cours des dix dernières années, le Ministère dit avoir consacré seulement 21 années personnes et 5 millions de dollars à ses efforts internationaux de contrôle des armes à feu. Fait incroyable, il ne rapporte aucun coût et aucune année personne pour six des onze secteurs d’activités (voir le lien ci dessous vers la réponse en anglais à la question 144 inscrite au Feuilleton). On se demande si cette réponse inclut les dix contrats que le Ministère a conclus avec les lobbyistes hostiles aux armes à feu travaillant pour la Coalition pour le contrôle des armes.

Après avoir pris connaissance de la réponse du gouvernement canadien, M. Thomas Mason, secrétaire général du Forum mondial sur l’avenir des activités de tir sportif, s’est dit étonné de l’absence de coût et d’année personne pour le point D, puisqu’il s’agit d’un long processus et que le Canada est toujours bien représenté. M. Tony Bernardo, directeur exécutif du Canadian Institute for Legislative Action, a déclaré : « Les montants indiqués sont de la foutaise. Le Canada a été LE principal acteur de la tentative des Nations Unies visant à bannir la possession d’armes à feu par des civils. Depuis 1994, des fonctionnaires canadiens assistent à des conférences partout dans le monde et en accueillent chez eux, faisant la promotion du rachat coûteux des armes à feu et versant l’argent à des groupes qui militent contre la possession d’armes. Le manque de transparence lors de la divulgation de ces renseignements financiers prouve, hors de tout doute, qu’ils tentent de cacher la vérité aux Canadiens. »

Un autre fait scandaleux à propos de ce lobbying international, c’est que toutes ces activités sont menées par des fonctionnaires anonymes à l’insu du Parlement et sans son soutien direct. Non seulement ces accords sont négociés en secret, mais les traités ne sont jamais présentés, et encore moins débattus et mis aux voies au Parlement. C’est pourquoi mon collègue Stockwell Day, porte parole conservateur en matière d’affaires étrangères, a présenté le 3 juin dernier une motion demandant que les délégués canadiens participant à un forum international votent en conformité avec la volonté exprimée démocratiquement par la Chambre.

Les libéraux proposent de nouvelles lois pour contrôler les armes à feu en disant qu’il faut les adopter parce que le Canada a signé des traités et des accords internationaux sur le contrôle des armes à feu. Nos contacts qui assistent à ces réunions internationales nous disent que les délégués canadiens sont des représentants importants qui défendent ces fausses mesures mises à l’essai. Pourquoi le gouvernement libéral tente t il de faire adopter sur la scène internationale des politiques qui se sont avérées complètement inutiles pour empêcher les criminels de posséder des armes à feu au Canada?

Je voulais constater par moi même ce qui se passe à ces réunions alors, le 13 avril dernier, j’ai écrit au ministre des Affaires étrangères, M. Pierre Pettigrew, pour lui demander la permission d’assister à la réunion biennale des Nations Unies sur les armes légères qui se tiendra à New York du 11 au 15 juillet. Plus de deux mois se sont écoulés et j’attends toujours une réponse. Le camouflage du programme de contrôle des armes à feu se poursuit au Parlement.

RÉPONSE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DU
COMMERCE INTERNATIONAL À LA QUESTION 144 (en anglais)

http://www.cssa-cila.org/garryb/inthehouse/Questions/05_june17_question.htm

M. Garry Breitkreuz est porte parole suppléant officiel de l’opposition en matière de justice
sur la question des armes à feu et député de Yorkton-Melville (Saskatchewan).
Pour de plus amples renseignements :
www.garrybreitkreuz.com (site anglais)

 

June 28, 2005 - LIBERALS TRYING TO EXPORT THEIR FIREARM FOLLIES AROUND THE WORLD