37th PARLIAMENT, 1st SESSION

EDITED HANSARD • NUMBER 161

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Thursday, March 21, 2002

Mr. Garry Breitkreuz (Yorkton--Melville, Canadian Alliance): Mr. Speaker, the finance minister's Alberta bagman, Jim Palmer, was on contract with the Department of Finance to provide advice on tax policy in the energy sector at the same time he was engaged in the secretive effort to raise money from the same energy sector for the finance minister's leadership bid.

    How can the Deputy Prime Minister assure us and all Canadians that the finance minister's bagman was not selling tax policy in order to raise money for the minister's leadership slush fund?

    Hon. John Manley (Deputy Prime Minister and Minister of Infrastructure and Crown Corporations, Lib.): Mr. Speaker, the matter the hon. member has raised was reviewed by the ethics counsellor. He has observed upon it and corrective action has been taken.

    Mr. Garry Breitkreuz (Yorkton--Melville, Canadian Alliance): Mr. Speaker, let us look at the facts. Mr. Palmer was secretly raising money for the finance minister's leadership race. He got caught. The lapdog ethics counsellor has advised the Liberal leadership candidates that they can keep raising money in secret. Now it appears that tax policy may have been for sale in order to pay for the finance minister's leadership ambitions.

    How can the Deputy Prime Minister assure Canadians that these problems are limited to the finance minister when even the Liberals' own lapdog ethics counsellor will not force ministers to disclose their leadership fundraising now?

    Hon. John Manley (Deputy Prime Minister and Minister of Infrastructure and Crown Corporations, Lib.): Mr. Speaker, the ethics counsellor is there to advise the Prime Minister and ministers on matters of possible conflict or apparent conflict.

    He has been consulted in this matter. He has given his advice on it and action has been taken to correspond with the advice that the ethics counsellor has given.

    The very fact that the process has worked is an indication of the seriousness with which the government takes this very important matter.

 

M. Garry Breitkreuz (Yorkton--Melville, Alliance canadienne): Monsieur le Président, le solliciteur de fonds du ministre des Finances, M. Jim Palmer, de l'Alberta, travaillait à contrat pour le ministère des Finances pour donner des conseils sur la politique fiscale dans le secteur énergétique en même temps qu'il sollicitait secrètement des fonds auprès du même secteur pour financer la campagne du ministre à la direction du parti.

    Le vice-premier ministre peut-il nous assurer, ainsi qu'à tous les Canadiens, que le solliciteur de fonds du ministre des Finances ne prônait pas une politique fiscale pour recueillir des fonds pour la caisse noire du ministre?

    L'hon. John Manley (vice-premier ministre et ministre de l'Infrastructure et des Sociétés d'État, Lib.): Monsieur le Président, la question que le député a soulevée a été examinée par le conseiller en éthique. Il a fait ses observations, et des mesures correctives ont été prises.

    M. Garry Breitkreuz (Yorkton--Melville, Alliance canadienne): Monsieur le Président, examinons les faits. M. Palmer recueillait secrètement des fonds pour la campagne du ministre des Finances à la direction de son parti. Il s'est fait prendre. Le chien de poche des libéraux, le conseiller en éthique, a avisé les candidats à la direction du Parti libéral qu'ils pouvaient continuer de recueillir secrètement des fonds. Il semble maintenant qu'une politique fiscale ait été prônée pour financer les ambitions du ministre des Finances.

    Comment le vice-premier ministre peut-il assurer aux Canadiens que ces problèmes se limitent au ministre des Finances, alors que même le chien de poche des libéraux, le conseiller en éthique, n'oblige pas les ministres à divulguer immédiatement leurs sources de financement?

    L'hon. John Manley (vice-premier ministre et ministre de l'Infrastructure et des Sociétés d'État, Lib.): Monsieur le Président, le conseiller en éthique est chargé de conseiller le premier ministre et les ministres dans les dossiers où il y a risque ou apparence de conflit d'intérêts.

    On l'a consulté à cet égard. Il a donné son avis, et des mesures ont été prises en conséquence.

    Le fait que le processus a fonctionné montre que le gouvernement prend au sérieux cette question très importante.