37th Parliament, 2nd  Session

Edited Hansard • Number 010

Friday, October 11, 2002

 

Firearms Registry

 

Mr. Garry Breitkreuz (Yorkton—Melville, Canadian Alliance): Mr. Speaker, handgun registration has been mandatory for the past 68 years. Now Statistics Canada tells us that homicides with handguns has more than doubled in the past 28 years. On the other hand, homicides with rifles and shotguns have dropped steadily from 64% to 27%.  The evidence is clear. Registering the firearms of millions of innocent citizens does not work. When will the minister look at the facts and scrap this billion dollar boondoggle?

 

Hon. Martin Cauchon (Minister of Justice and Attorney General of Canada, Lib.): Mr. Speaker, it is quite amazing to hear the question. Obviously, the member's party is against protecting our nation. His party is against values as well.  When we made the decision on this side to proceed with the firearms registration process, it was about values. It was about making sure that we will keep building a safe society. When we look at the statistics, this is exactly what has happened with our society. Let me report to the House as well that there are two phases: licensing and registration. At this point in time it goes very well with the registration system.

 

 

Le registre des armes à feu

 

M. Garry Breitkreuz (Yorkton—Melville, Alliance canadienne): Monsieur le Président, l'enregistrement des armes de poing est obligatoire depuis 68 ans. Or, Statistique Canada nous apprend que les homicides faisant intervenir des armes de poing ont plus que doublé au cours des 28 dernières années. En revanche, le nombre d'homicides commis à l'aide d'armes d'épaule a diminué de façon soutenue, passant de 64 à 27 p. 100.  Il est plus qu'évident que l'enregistrement des armes à feu de millions de Canadiens respectueux de la loi ne donne pas de résultats. Le ministre finira-t-il par comprendre que ce programme d'un milliard de dollars est un fiasco et quand s'en débarrassera-t-il?

 

L'hon. Martin Cauchon (ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, une telle question a de quoi étonner. Il me semble évident que le parti du député s'oppose à la protection de notre pays. Son parti s'oppose tout autant aux valeurs qui ont guidé notre décision. En effet, lorsque nous avons décidé d'amorcer le processus d'enregistrement des armes à feu, nous avons été guidés par des valeurs. Nous voulions assurer que nous continuerions de bâtir une société sûre. Les statistiques en témoignent, c'est une réussite.Je signale par ailleurs à la Chambre que le processus comporte deux volets: la délivrance de permis et l'enregistrement. Le système fonctionne très bien à l'heure actuelle.

 

*   *   *