37th Parliament, 2nd Session
(September 30, 2002 -     )

 [Parliamentary Coat-of-Arms]

Edited Hansard • Number 081

Monday, March 31, 2003

[Hansard – Page 4913]

Firearms Registry

    Mr. Garry Breitkreuz (Yorkton—Melville, Canadian Alliance): Mr. Speaker, in February 2002 the justice minister sent reports to my office confirming that they had already lost track of more than 38,000 licensed gun owners. It is still happening.

    I ask members to listen to this story from B.C.:

 

    Two years ago, I contacted the CFC to tell them I was moving and to arrange the paperwork to move my handguns. I duly received my temporary ATT that was issued for the day of my move and subsequently received the full time version at my new address a week later. Sounds very efficient so far. 18 months later when I got around to registering my long-guns I contacted CFC to find out why I hadn't received the registration paperwork. They said they had already sent out several reminders to me and a final warning letter. When I said I hadn't received the paperwork we established they had been sending them to my old address. I find this a little concerning given that they are threatening gun owners with jail if they don't report change of address within 30 days.

    So much for a system that is supposed to tell police where all the guns are. It seems like it takes a billion dollars for the Liberals to make a real mess.

 

37e Législature, 2e Session
(30 septembre 2002 -     )

 [Parliamentary Coat-of-Arms]

Hansard révisé • Numéro 081

Lundi 31 mars 2003

 

Le registre des armes à feu

    M. Garry Breitkreuz (Yorkton—Melville, Alliance canadienne): Monsieur le Président, en février 2002, mon bureau a reçu du ministre de la Justice des rapports confirmant que le ministère avait déjà perdu la trace de plus de 38 000 propriétaires d'armes à feu titulaires d'un permis. La situation ne s'est pas améliorée.

    À titre d'exemple, j'invite les députés à écouter le récit suivant concernant un résident de la Colombie-Britannique:

 

    Il y a deux ans, j'ai communiqué avec le Centre canadien des armes à feu pour les informer de mon déménagement et leur demander les formulaires d'autorisation d'apporter mes armes de poing. J'ai bien reçu le formulaire temporaire valable le jour du déménagement pour ensuite recevoir la version intégrale à ma nouvelle adresse une semaine plus tard. Jusqu'ici, pas de problème. Dix-huit mois plus tard, trouvant finalement le temps d'enregistrer mes armes d'épaule, j'ai communiqué avec le Centre pour demander pourquoi je n'avais pas reçu les formulaires d'enregistrement. On m'a dit m'avoir déjà envoyé plusieurs rappels et, finalement, une lettre d'avertissement. Après quelques explications, nous avons constaté que les documents avaient été envoyés à l'ancienne adresse. Je trouve ça inquiétant étant donné que l'on menace les propriétaires d'arme à feu d'emprisonnement s'ils ne signalent pas leur changement d'adresse dans les 30 jours d'un déménagement.

    C'est ça un système qui est censé tenir les services de police au courant de l'emplacement de toutes les armes à feu. C'est plutôt un système qui a permis au libéraux de dépenser un milliard de dollars pour en faire un gâchis.