37th Parliament, 1st Session
(January 29, 2001 -    )

Edited Hansard • Number 187

Friday, May 10, 2002

STATEMENTS BY MEMBERS

National March for Life

Mr. Garry Breitkreuz (Yorkton--Melville, Canadian Alliance): Mr. Speaker, at noon today the National March for Life will congregate on Parliament Hill as they do every year. They meet to mourn the 100,000 children who lose their lives through abortion every year.  For the nine months a baby is in the mother's womb the baby has absolutely no legal protection in Canada. This is because the criminal code states that a baby does not become a human being until they have completely emerged from the mother's body.  Eighty-nine percent of my constituents say that the current definition of a human being is unacceptable and, I suspect, if the government were brave enough to ask, it would find that the vast majority of Canadians agree.  For that reason I introduced Motion No. 392 that asks the Standing Committee on Justice and Human Rights to examine this life and death issue and determine if the definition of a human being needs to be amended.  I thank those who have the courage and take the time to speak up for those whose voices cannot be heard.

La Marche nationale pour la vie

M. Garry Breitkreuz (Yorkton--Melville, Alliance canadienne): Monsieur le Président, tout à l'heure, à midi, les participants à la Marche nationale pour la vie rallieront la Colline du Parlement, comme à chaque année, pour pleurer ensemble les 100 000 avortements annuels qui privent des enfants à naître du droit à la vie.  Neuf mois durant, l'enfant niché dans le sein de sa mère n'est nullement protégé par la loi canadienne. Le Code criminel précise qu'un enfant n'acquiert le statut d'être humain que lorsqu'il est totalement sorti du ventre de la mère.  Pour 89 p. 100 de mes électeurs, la définition actuelle de l'être humain est inadmissible et, à mon sens, si le gouvernement avait suffisamment de cran pour poser la question, il constaterait que la grande majorité des Canadiens sont d'accord là-dessus.  C'est d'ailleurs pourquoi j'ai présenté la motion no 392 dans laquelle je demande au Comité permanent de la justice et des droits de la personne de se pencher sur cette question de vie et de mort et de voir s'il convient de modifier la définition de l'être humain.  Je remercie ceux qui ont le courage et prennent le temps de défendre la cause de ces êtres sans voix au chapitre.